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Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon,lors du 7è Forum Mondial sur la Migration et le Développement "FMMD" qui a eu lieu à Stockholm du 14 au 16 mai 2014 ,a rappelé que plus d'une personne sur trente dans le monde est un migrant et que la migration est un phénomène qui touche tous les pays. «Libérer le potentiel de la migration pour un développement inclusif». Ban Ki-moon appelle à la ratification des traités internationaux liés à la migration et à la lutte contre le trafic des migrants.

Illustration Mediapart-Réveil FM International 22052014

Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l'ONU. Photo Réveil FM International

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé, mercredi après-midi à Stockholm, tous les Etats à ratifier et mettre en œuvre les traités internationaux liés à la migration ainsi que les instruments internationaux pour lutter contre le trafic et la traite des migrants.

«Nous pouvons faire plus pour renforcer les politiques nationales et régionales destinées à lutter contre les criminels et protéger les victimes», a souligné Ban à l'ouverture de la 7e Conférence du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), en exprimant sa préoccupation concernant la situation dans la Méditerranée, où un grand nombre de migrants ont perdu la vie lors de traversées organisées par des passeurs peu scrupuleux.

Le chef de l'Onu a rappelé que plus d'une personne sur trente dans le monde est un migrant et que la migration est un phénomène qui touche tous les pays sans exception. «J'ai vu des petits villages dans des pays en développement qui se vident de ses jeunes gens qui partent à la recherche de meilleures opportunités. J'ai vu des villes en pleine croissance où des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants et des Etats développés dont l'économie est en partie alimentée par les contributions des migrants», a affirmé Ban Ki moon.

«Ensemble, nous avons travaillé pour saisir les opportunités qu'apporte la migration, pour reconnaître ses avantages et trouver des réponses aux risques qui y sont liés», a-t-il ajouté en saluant la déclaration historique adoptée à l'issue d'un dialogue de haut-niveau de l'Assemblée générale sur la migration et le développement l'année dernière qui reconnait clairement l'importance de la question de la migration.

Ban Ki-moon a souligné que le monde a tout à gagner de la migration si celle-ci est convenablement gérée, mais aussi beaucoup à perdre si elle ne l'est pas. C'est pour cela que Ban a exhorté les pays du monde à établir des voies régulières, sûres et ordonnées pour la migration, qui sont respectueuses des droits des migrants, quel que soit leur statut.

Le chef de l'Onu a rappelé qu'il a proposé un plan pour la migration, qui appelle notamment à la protection des droits de l'Homme, la lutte contre les exploitations, l'assistance aux migrants qui se trouvent bloqués, la sensibilisation du public, la collecte de données fiables et le renforcement des partenariats. Pour cela, a indiqué Ban, il est nécessaire d'assurer la protection des droits des migrants et de lutter contre la discrimination, de garantir les droits des travailleurs migrants et d'assurer la protection des enfants.

Le secrétaire général des Nations unies a, en outre appelé à renforcer les partenariats dans le domaine de la migration à tous les niveaux, y compris dans le cadre du Groupe Mondial pour la migration, qui est composé des agences onusiennes et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), et qui travaille avec l'ensemble des acteurs, dont la société civile.

«Nous entamons une période importante, une nouvelle phase pour la migration. Au cours des mois à venir, les Etats membres de l'Onu achèveront leur rapport sur les objectifs du développement durable. Vos voix peuvent aider ceux qui préparent le cadre de développement pour l'après-2015 à prendre en compte le rôle important des migrants pour le progrès économique, social et environnemental», a indiqué Ban Ki-Moon.

 

Mediapart - Réveil FM International, le 21 Mai 2014